CONSEILS POUR LA PRÉSENTATION TYPOGRAPHIQUE

D'UN MÉMOIRE DE MAÎTRISE

 

 

Table des matières :

 

 

INTRODUCTION

LA MISE EN PAGE

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

PAGINATION

INDEXATION

LE MÉMOIRE

LE SOMMAIRE.

 

 

 

 

 

INTRODUCTION

 

            De nos jours, il n'est presque plus envisageable de rédiger un mémoire de maîtrise sans se servir d'un traitement de texte. Aussi, les conseils suivants présupposent que vous allez utiliser les moyens informatiques et que vous n'êtes pas entièrement « novice » en la matière. Si vous n'avez jamais fait de stage sur le maniement des traitements de texte il n'est pas inutile de mettre à profit l'année de Maîtrise pour combler cette lacune. En ce qui concerne ma direction de recherches, le recours au traitement de texte est d'autant plus nécessaire que je n'accepterai pas la soutenance d'un mémoire dont je n'aurai pas pu suivre la confection ou dont les corrections issues de ma première lecture n'auront pas été reportées. Or le grand atout typographique de l'informatique, par rapport à la vieille machine à écrire, est de nous permettre de modifier le texte à tout moment.

            Utilisez de préférence un logiciel simple et convivial, par exemple, Word pour Windows (PC) ou Word pour Macintosh (Mac). Songez, d'ailleurs, à vous servir de certains outils de mise en page qui sont devenus extrêmement pratiques dans les dernières versions de ces logiciels : correcteur orthographique, recherche de synonymes, gestion automatique des notes, création de tableaux, recherche de mots, mise en forme typographique (italiques, gras, guillemets typo...), etc. La qualité de présentation de votre travail dépendra de l'intérêt que vous aurez porté à la connaissance des différentes possibilités offertes par votre traitement de texte. Mais la première des choses à faire est l'établissement d'une « mise en page-type ».

 

 

 

 

 

 

LA MISE EN PAGE

Vous devez paramétrer votre document en fonction de vos besoins qui ne coïncident pas nécessairement avec ceux qui sont choisis par défaut. Choisissez :

 

MARGES : haut 2,5; bas 2,5; droit 2,5; gauche 5.

 

PARAGRAPHES : Interligne double; Espacement Avant 1 li; Aligne–ment justifié. Tout début de paragraphe exige un alinéa (soit une tabulation, soit un retrait de première ligne d'au moins 1 cm.).

 

CARACTÈRES : évitez des polices telles que Courrier. Choisissez plutôt Times ou New York. La taille dépend du corps du caractère, mais il faut que ce soit relativement gros (13-14 pour Times, 12-13 pour New York). Quelques conseils typographiques : ne soulignez pas mais mettez en italiques; évitez le gras; apprenez à faire des tirets longs (— au lieu de -), des guillemets typo (« ... » au lieu de "..."), des espaces insécables; écrivez les siècles en petites capitales et non en majuscules (il faut écrire, par exemple, « xve siècle » et non « XVème s. » ou, pire encore, « XV° s. ».

CITATIONS : une petite citation se trouve dans le corps du texte entourée de guillemets ouvrants (« + espace insécable) et fermants (espace insécable + »). Si la citation s'étend sur plusieurs lignes, il vaut mieux l'extraire du texte. Dès lors, les guillemets ne sont plus nécessaires mais il faut signaler qu'il s'agit d'une citation en créant un retrait à gauche (2 cm) et en réduisant l'interligne (1,5 li). Exemple :

 

1er cas

       La notion d'amour courtois a été clairement définie par André Le Chapelain dans son fameux De Amore : « l'amour est une passion... issue de la contemplation de la beauté de l'autre sexe1. » Ainsi, il n'y a pas d'amour sans...

 

2e cas

       La notion d'amour courtois a été clairement définie par un chercheur britannique :

l'amour est une passion fondée sur la beauté mais aussi sur l'imagination de l'amant. C'est pourquoi André ajoute immoderata cogitatione à visione dans sa fameuse définition1.

       Ainsi, il n'y a pas d'amour sans une activité phantasmatique de l'amant dont le but serait de...

 

Si vous vous y connaissez un peu en informatique, vous pouvez créer un Style « Citation » pour vos citations hors-texte.

 

NOTES : en bas de page. Généralement, les logiciels vous proposent cette présentation :

 

1Cf. Peter Close, The Mistery of Courtly Love, Oxford, 1895, p. 52.

 

Personnellement, je n'aime pas ces numéros en exposant et préfère une autre présentation :

 

1.         Cf. Peter Close, The Mistery of Courtly Love, Oxford, 1895, p. 52.

2.         Voir, à ce sujet, le chapitre 3 de l'œuvre citée de Peter Close.

3.         Peter Close suit les théories de son maître James D. Smith.

 

Ou celle-ci:

 

1. Cf. Peter Close, The Mistery of Courtly Love, Oxford, 1895, p. 52. Il s'agit d'un ouvrage fondamental pour comprendre le sens dans lequel cette notion a été interprétée.

2. P. Close va bien plus loin que J.D. Smith dans la compréhension du phénomène amoureux. Vraisemblablement, les idées marxistes y sont pour quelque chose.

 

En ce qui concerne les appels de note dans le texte, vous pouvez vous contenter de ce qui vous est automatiquement proposé, à savoir, le chiffre en exposant d'une taille inférieure de 2 points. Vous aurez remarqué que les noms de référence dans les notes sont composés en petites capitales (et non en majuscules).

 

 

 

 

 

 

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Le système ancien était assez complexe et peu efficace. La Modern Languages Association a mis au point un système, certes moins esthétique, mais bien plus pratique qui permet d'en finir avec les tristement célèbres op. cit., loc. cit., ibid., id. (et même le bien-aimé Cf.), au maniement complexe et répétitif. Ce système a, en outre, l'avantage, si on le pratique jusqu'au bout, de faire une considérable économie de notes de bas de page inutiles. Le principe est le suivant : au lieu d'énoncer la référence bibliographique (dans le texte ou en note) vous renvoyez à la bibliographie qui figure en fin de volume. La référence complète n'apparaît donc qu'une fois. Pour faire ce renvoi vous écrivez, à chaque fois, le nom de l'auteur suivi de la date de parution (éventuellement accompagnée de lettres — a, b, c... — s'il y a plusieurs références dans la même année). Exemple:

 

1.         Cf. Peter Close, 1895, p. 52.

Le lecteur trouve la référence exacte dans la bibliographie disposée de cette manière :

Close Peter, 1895, The Great Misteries. I : The Mistery of Courtly Love, Oxford : Oxford University Press.

 

Et s'il s'agit d'un périodique :

 

Close Peter, 1893, « Love and Chivalry in the Middle Ages », Journal of the Wardropper Institute, xxv, 432-445.

 

C'est ainsi que vous devez composer votre bibliographie en fin de volume. Vous aurez remarqué que la première ligne est en décalage par rapport aux suivantes le but étant d'augmenter la lisibilité de la liste de références. Pour obtenir cette disposition, il suffit de formater votre paragraphe en insérant un retrait de n cms. et un retrait négatif de première ligne aussi de n cms. En l'occurrence nous avons ci-dessus un paragraphe avec un retrait d'1 cm. et un retrait de première ligne de -1 cm.

 

 

 

 

 

PAGINATION

Les paginations automatiques qui vous sont proposées sont minables. Je vous conseille d'afficher la pagination en bas de page, centrée, précédée et suivie d'un demi-quadratin. Ex. :

– 24 –

 

Pour ce faire, vous devez ouvrir la fenêtre du PIED DE PAGE, centrer l'alignement, taper le 1er quadratin, cliquer sur l'icône de pagination, taper le 2e quadratin et fermer la fenêtre.

 

 

 

 

 

INDEXATION

Il est très utile d'offrir au lecteur un index des noms et/ou des œuvres cité(e)s. La constitution d'un tel index est aujourd'hui quelque chose d'assez simple. Le plus important est de songer à « marquer », à mesure que vous rédigez, les mots que vous souhaitez indexer. Généralement, vous trouvez ça dans le menu « Insère » — Entrée d'Index. Quand tous les mots sont indexés, il suffit de demander à l'ordinateur qu'il vous compose automatiquement un Index. Entre parenthèses, l'ordinateur peut faire le même travail avec la Table des matières en utilisant les titres.

 

 

 

 

 

LE MÉMOIRE

Voici les différentes parties indispensables d'un mémoire :

— Couverture / page de garde;

— Remerciements / Avant-propos;

— Sommaire (sans pagination)

— Introduction;

— Texte, divisé en 3 ou 4 grandes parties équilibrées;

— Conclusion;

— Index des noms cités;

— Bibliographie;

— Table des matières (paginée et détaillée).

 

La couverture/page de garde doit contenir les informations suivantes:

 

 

ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE

Lettres et Sciences humaines

Master d'Études hispanophones

 

 

 

[TITRE]

 

 

 

MÉMOIRE DE MASTER

Présenté par [Prénom Nom]

 

 

 

Sous la direction de

Titre Prénom Nom

 

 

 

Lyon, [année soutenance]

 

 

 

 

 

 

 

LE SOMMAIRE.

Il sert à mettre en évidence la globalité de votre réflexion et/ou recherche. Par conséquent il reprend les grands titres de vos parties sans entrer dans les détails. En effet, les tables des matières, en fin de volume, sont souvent tellement détaillées qu'on n'arrive pas à percevoir clairement le mouvement de la pensée. Un sommaire peut donc se présenter, par exemple, de la manière suivante :

 

 

 

 

 

SOMMAIRE

 

 

 

État de la question

 

La création du genre célestinesque

 

Spécificités littéraires du genre

 

La descendance littéraire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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