École Normale Supérieure Lettres et Sciences humaines (Lyon)                                                                                   

Études hispanophones et Lusophones                                                                                    

 

 

 

 

Méthodologie littéraire

Cours de M. le Professeur C. Heusch

 

 

INITIATION À LA MÉTRIQUE ESPAGNOLE

 

 

 

 

 

La strophe

 

 

 

Table des matières de ce chapitre

 

La strophe. 1

Définition. 2

I) Strophes de moins de 4 vers. 2

a) Pareado. 2

b) Les strophes de 3 vers. 2

II) Les strophes de 4 vers. 3

a) Arte menor. 3

b) Arte mayor. 11

III) Strophes de 5 vers. 24

a) Arte menor. 25

b) Arte mayor. 32

IV) Strophes de 6 vers. 46

a) Arte menor. 47

b) Arte mayor. 59

V) Strophes de 7 vers. 74

VI) Strophes de 8 vers. 89

a) Arte menor. 90

b) Arte mayor. 121

VII) Strophes de 10 vers. 136

a) Arte menor. 137

VIII) Les stances (estancia, en esp.). 181

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Définition

            La strophe est la deuxième grande unité structurale de la métrique après le vers. Elle n’est pas uniquement constituée par l’unité issue de la répétition d’un même nombre de vers formant un tout et qui serait avant tout perceptible à l’œil grâce aux blancs typographiques qui les séparent. Il faut évidemment prendre en considération également les caractéristiques des rimes et même les relations de sens existant entre un groupe de vers dont le nombre se répète tout le long du poème. En effet, très souvent, la strophe correspond à une certaine unité syntaxique (la strophe correspond souvent à un énoncé syntaxique complet).

            Les strophes peuvent comporter des mètres différents, auquel cas elles sont « héterométriques » (par exemple une strophe de pie quebrado combinant des octosyllabes et des tetrasyllabes). En principe, le nombre de vers d’une strophe est illimité mais, de fait, il est rare qu’il excède la dizaine de vers, exception faite d’un type particulier de strophe, la « stance » qui va de 13 à une vingtaine de vers. En effet, d’après Quilis, au-delà de dix vers on peut difficilement percevoir de façon globale la structure métrique de la strophe (disposition des rimes, alternance des mètres…).

 

I) Strophes de moins de 4 vers

a) Pareado

Le pareado est une libre combinaison de deux vers qui peut donc donner une strophe iso ou hétérométrique. Ce qui compte, c’est la présence d’une rime (pouvant être assonante ou consonante). Ce type de strophe est fréquent dans la poésie populaire (dictons, proverbes, aphorismes…). Il arrive parfois que les strophes soient liées entre elles par un enjambement strophique qui permet de donner plus d’ampleur à la syntaxe.

 

b) Les strophes de 3 vers

–Dans l’arte menor

            Peu utilisées. On les retrouve dans la strophe appelée trinada, en vogue dans la poésie de chansonnier (xve siècle). Il s’agit d’une strophe monorrime (a-a-a). D’une façon générale, ce petit tercet sera appelé tercerilla ou tercerillo. La tercerilla asonante selon le modèle ‘a-x-a’ est la base de la soleá. Cette strophe de Machado est, par exemple, célèbre :

 

El ojo que ves no es

ojo porque tú lo veas;

es ojo porque te ve.

 

–Dans l’arte mayor

*TERCETO :

            Il peut être soit monorime (A-A-A), soit comprendre un vers suelto (A-X-A). Cette deuxième possibilité nous conduit à mentionner le fait que ce type de strophe est rarement utilisé de façon indépendante. Généralement, le terceto trouve tout son sens et sa fonction au contact avec d’autres strophes : soit d’autres tercet, soit d’autres strophes (comme par exemple le quatrain dans le sonnet). Avec d’autres tercets, il est à l’origine d’un type particulier de rime, celle qui s’enchaîne d’un tercet à l’autre, d’où le nom de tercetos encadenados :

 

A

B

A

 

B

C

B

 

C

D

C

 

 

            Le modèle de cet enchaînement est fourni par la terza rima de la poésie italienne et, notamment, par la forme strophique de la Divine comédie de Dante, ce qui explique que cette strophe soit parfois appelée terceto dantesco. Ces tercets d’hendécasyllabes enchaînés ont été introduits dans la poésie castillane par Boscán au xvie siècle. Ils sont spécialement utilisés dans les épîtres, les élégies et dans la poésie narrative ou didactique.

            La conséquence structurale de ce schéma de rimes est qu’il est nécessaire de conclure le poème par un quatrain pour ne pas laisser une dernière rime suelta (par exemple : C-D-C D-E-D E-F-E-F).

 

II) Les strophes de 4 vers

a) Arte menor

*REDONDILLA : 4 vers (gén. Octosyllabes) avec des rimes cons. Embrassées, selon le modèle ‘a-b-b-a’. La redondilla est très utilisée à partir du xvie siècle, pour les expressions proverbiales, aphoristiques, etc., comme dans cet exemple anonyme :

 

Sólo el necio veo ser

en quien remedio no cabe,

ya que, creyendo que sabe,

no cura de más saber

 

*CUARTETA : comme la redondilla, mais avec des rimes croisées ‘a-b-a-b’. Une forme particulière de cuarteta est celle qu’on appelle cuarteta asonantada ou tirana – qui a d’autres noms, comme copla ou cantar –, composée habituellement d’octosyllabes ou hexasyllabes et dont les vers impairs restent sueltos, comme dans le verso de romance. Il s’agit de la strophe de base de la poésie traditionnelle et populaire (on la retrouve dans la jota, la malagueña, etc.).

 

*SEGUIDILLA : il en est de 3 sortes, simple, composée et gitane.

– Seguidilla simple :

                                               ou

7a                 7x

5b                 5a

7a                 7x

5b                 5a

– Seguidilla composée : on lui ajoute ce qu’on appelle un bordón, trois vers en plus

7x

5a

7x

5a

……

5b    

7x     bordón

5b    

 

– Seguidilla gitana :

 

6x

6 a (ass.)

10 / 11 / 12 X

6 a (ass.)

 

b) Arte mayor

*COPLA DE CUADERNA VÍA (tétrastrophe monorrime alexandrin)

            C’est le mètre du métier de clergie (xiiiexive siècles), mais on le retrouve également chez les poètes de la Génération de 27, mais alors il a coutume de ne plus monorime.

 

*CUARTETO : 4 hendécasyllabes avec des rimes embrassées, A-B-B-A.

 

*SERVENTESIO : idem mais avec des rimes croisées, A-B-A-B.

 

*CUARTETO LIRA ( ou « alirado ») : combinaison entièrement libre d’hendécasyllabes et d’heptasyllabes. Généralement, les vers pairs d’un côté et les impairs de l’autre riment entre eux. Par exemple : A-b-A-b ou a-B-a-B. Un ou deux vers peuvent être sueltos.

            Ces trois strophes se développent au Siècle d’or essentiellement, mais on retrouve des cuartetos alirados chez les poètes romantiques.

 

*ESTROFA SÁFICA : 3 hendécasyllabes saphiques + 1 pentasyllabe dactylique (avec un ictus sur la première syll.). Au début, cette strophe est blanche mais à partir du xviiie siècle, 1 et 3 riment. D’origine italienne, la strophe saphique est introduite en Espagne au xvie siècle ; elle entend imiter les mètres classiques.

 

III) Strophes de 5 vers

a) Arte menor

*QUINTILLA : généralement 5 octosyllabes. Les rimes sont disposées librement mais il y a 2 règles impératives à suivre :

1)     3 vers ne doivent pas rimer entre eux à la suite ;

2)     Les 2 derniers vers ne doivent pas rimer entre eux (donc pas de pareado final)

Cela donne 5 combinaisons possibles : 1) ababa ; 2) abaab ; 3) abbab ; 4) aabab ; 5) aabba.

 

La quintilla est utilisée au 15e siècle (poesía cancioneril) et surtout dans le théâtre du Siècle d’or.

b) Arte mayor

*QUINTETO : même disposition de rimes et mêmes règles que pour la quintilla mais avec des vers d’arte mayor, généralement des hendécasyllabes. Le quinteto est surtout utilisé aux 18e et 19e siècles. Le dernier vers de la strophe est parfois un heptasyllabe.

 

*LIRA : c’est la strophe de 5 vers de arte mayor majoritairement utilisée à la Renaissance et à l’époque baroque. Elle résulte de la combinaison relativement libre d’hendécasyllabes et heptasyllabes. Elle est appelée « lira » à la suite d’une éponymie confirmée par la suite par le caractère très musical de cette forme. En fait l’origine de l’appellation tient à la présence du mot lira dans la première strophe du premier poème ayant recours à cette strophe d’origine italienne dans la poésie espagnole. Il s’agit de la chanson de Garcilaso de la Vega A la flor de Gnido :

 

Si de mi baja lira                                                         7a

Tanto pudiere el son, que en un momento               11B

Aplacase la ira                                                            7a

Del animoso viento,                                                   7b

Y la furia del mar en movimiento                             11B

 

            Il s’agit d’une combinaison extrêmement musicale et harmonieuse en raison de sa compensation par les rimes de la différence des mètres (l’heptasyllabe en plus « donne » sa rime aux hendécasyllabes). On comprend alors l’extraordinaire fortune de cette strophe chez des poètes comme Fray Luis de León (cf. ses célèbres odes) et Juan de la Cruz.

Les poètes romantiques redécouvrent au 19e siècle la lira.

 

IV) Strophes de 6 vers

a) Arte menor

*SEXTILLA SIMPLE : elle est peu fréquente. Les dispositions les plus courantes sont : aabaab, abcabc, ababab. Elle apparaît au 14e siècle et perdure jusqu’au 19e siècle, avec les romantiques.

 

*SEXTILLA MANRIQUEÑA (ou SEXTILLA DE PIE QUEBRADO) : elle est ainsi appelée car c’est Jorge Manrique qui l’a rendue célèbre grâce à ses Coplas por la muerte de su padre. Son schéma est toujours le même :

8a

8b

4c

8a

8b

4c

Cette combinaison est très réussie car on retarde au maximum la rime, ce qui enlève le caractère chantant de celle-ci , critiqué par Boscán et Garcilaso, au sujet de l’octosyllabe. C’est sans doute cela qui a permis son emploi dans un poème élégiaque comme celui de Manrique, qui aurait dû, selon la poétique d’alors recourir plutôt à l’arte mayor.

 

b) Arte mayor

*SEXTETO : généralement 6 hendécasyllabes. Il y a différentes dispositions des rimes, par exemple : ABCABC (comme dans la sextilla manriqueña). Il existe un sexteto agudo qui impose une rime aguda entre le 3e et le 6e vers.

 

*SEXTETO LIRA : alternance entre des heptasyllabes et des hendécasyllabes selon cette disposition :

7a

11B

7a

11B

7c

11C

L’exemple le plus célèbre de sexteto lira est constitué par la traduction des odes d’Horace faite par Fray Luis de León.

 

*SEXTA RIMA (ou SEXTINA REAL) : même disposition de rimes que pour le sexteto lira mais uniquement avec des hendécasyllabes. Cela donne par exemple 1 serventesio et 1 pareado : ABABCC.

Cette forme est évidemment d’origine italienne. La variante cuarteto + pareado est à l’origine du poème appelé sextina dont il sera question plus loin.

 

V) Strophes de 7 vers

 

*          Elles ne sont pas très utilisées. D’origine provençale, on les appelle SEPTILLA s’il s’agit de vers de arte menor et SÉPTIMA si ce sont des vers de arte mayor. En fait, il s’agit de la combinaison d’un quatrain et d’un tercet et suit les dispositions de ces strophes-là. Les vers peuvent être hétéromètres : dans la septilla on aura des octosyllabes combinés à des tétrasyllabes, et dans la séptima des hendécasyllabes et des heptasyllabes.

 

* SEGUIDILLA COMPUESTA : cette forme est, en revanche, bien plus utilisée :

 

7x

5a

7x

5a

5b

7x

5b

 

 

VI) Strophes de 8 vers

a) Arte menor

*OCTAVILLA (ou COPLA DE ARTE MENOR) : très utilisée par les poètes de cancionero (15e siècle). C’est une strophe assez libre puisqu’elle permet toutes les combinaisons possibles à partir des 2 quatrains qui la composent et qui en sont les demi-strophes (semiestrofas, en esp.). On peut avoir soit 2 redondillas, soit 2 cuartetas, soit la combinaison des 2. Il faut cependant avoir seulement 2 ou 3 rimes au maximum, ce qui signifie au moins une rime commune aux 2 demi-strophes :

 

abab bccb ou abbc addc

 

*COPLA CASTELLANA : c’est ainsi qu’on a tendance à désigner la copla de arte menor qui n’a pas de rime commune aux 2 demi-strophes (4 rimes, a, b, c et d, disposées en 2 groupes, par exemple abab cdcd).

 

Aussi bien l’octavilla que la copla castellana peuvent être de pie quebrado, donc en alternant les octosyllabes et les tétrasyllabes. Prenons l’exemple de cette copla de arte menor de pie quebrado du marquis de Santillane (15e s.) :

 

Fijo mío mucho amado                 8a

Para mientes                                   4b

E non contrastes las gentes,          8b

Mal su grado:                                 4a

Ama e serás amado                        8a

E podrás                                          4c

Fazer lo que non farás                   8c

Desamado                                       4a

 

*OCTAVILLA AGUDA : la particularité est que les 4e et 8e vers doivent rimer et être agudos.

 

*OCTAVILLA ITALIANA : même chose que pour la strophe précédente (4e et 8e riment et agudos), mais en outre les vers 1 et 5 doivent être sueltos. Par exemple :

 

x

a

a

x

c

c

 

b) Arte mayor

*COPLA DE ARTE MAYOR (o de Juan de Mena) : strophe de 8 vers de arte mayor au sens médiéval du terme (= un mètre anisosyllabique qui oscille entre 9 et 13 syllabes mais très majoritairement de 12 syllabes ; le verso de arte mayor médiéval a donc tendance à se confondre avec le dodécasyllabe dactylique). Le schéma le plus courant est le suivant :

 

ABBA ACCA

 

C’est la strophe type du long poème narratif de Juan de Mena, El laberinto de Fortuna, mais aussi de tous les autres dezires de la même période (surtout le règne de Jean II). Cette strophe et son vers constituant sont en perte de vitesse dès la 2e partie du 15e siècle (on ne les retrouve guère que chez Encina et il est tout à fait significatif que Manrique ne s’en soit pas servi). Elle sera au 16e siècle remplacée par la :

 

*OCTAVA REAL (ou OCTAVA RIMA). 8 hendécasyllabes. Le schéma de cette strophe qui remonte à la Théséyde de Boccace fut importé par Boscán et très largement adopté par les poètes épiques de la Renaissance qui entendaient par là reprendre la strophe de l’Arioste. Le schéma-type est le suivant : ABABABCC. C’est la strophe dominante dans l’Araucana d’Alonso de Ercilla, espèce d’épopée de la Conquête. Cette strophe devient vite la strophe idéale pour les longs poèmes narratifs du Siècle d’or. On la retrouve donc aisément dans les fables mythologiques (comme le Polifemo de Góngora) ou les épopées.

 

*OCTAVA ITALIANA (ou AGUDA ou BERMUDINA) : elle appraît au 18e siècle et restera en vogue pendant le romantisme. Comme pour l’octavilla italiana, les 4e et 8e vers sont agudos et riment alors que les vers 1 et 5 restent sueltos. La différence avec l’octavilla italiana tient au choix du mètre : des hendécasyllabes dans l’octava italiana, même si, parfois, les vers 4 et 8 peuvent être des quebrados (heptasyllabes, en l’occurrence).

 

 

 

            Les strophes de 9 vers sont très rares et sans véritable unité. On peut donc passer directement aux strophes de 10 vers

 

VII) Strophes de 10 vers

a) Arte menor

*COPLA REAL (ou FALSA DÉCIMA ou DOBLE QUINTILLA ou ESTANCIA REAL) : le modèle de cette strophe est fourni par la fusion de 2 quintillas présentant la même disposition de rimes mais avec des rimes différentes, par exemple :

abaab cdccd

 

Dans la poésie cancioneril il arrive souvent que ce dizain soit composé d’un quatrain et d’un sizain.

 

*DÉCIMA (ou DÉCIMA ESPINELA) : une combinaison particulière et rigoureuse de la strophe de dix vers a été mise en place par Vicente Espinel en 1591, d’où le nom de décima espinela. Il s’agit de 10 octosyllabes dont 2 redondillas séparées par 2 vers de liaison avec un rime empruntée à la 1ère redondilla et une autre empruntée à la 2e redondilla. On comprend mieux cette structuration à partir d’un schéma :

 

a        |

b        | redondilla 1

b        |

a        |

 

a        | liaison avec red. 1

c        | liaison avec red. 2

 

c        |

d        | redondilla 2

d        |

c        |

 

La décima est la grande strophe du théâtre serio du Siècle d’or, par exemple dans le drame caldéronien (cf. La vida es sueño). Mais cette strophe va au-delà du théâtre classique et elle est particulièrement employée par les poètes du 20e siècle. D’après Quilis, son succès tient à son organisation logique : l’idée majeure est exprimée dans les 4 premiers vers. Le 5e vers fait figure de transition vers une 2e partie qui permet une espèce de glose ou de développement de l’idée initiale. Cette « perfection formelle » lui a valu une comparaison avec le sonnet.

Chez les poètes modernistes il existe même des décimas de arte mayor.

 

*OVILLEJO : strophe très populaire au Siècle d’or. Elle est construite à partir de pareados et d’une redondilla :

 

8a

4a

8b     3 pareados de pie quebrado

4b

8c

4c

 

8c

8d     1 redondilla

8d

8c

 

Cette forme strophique a été rendue célèbre par Cervantès dans le Quichotte (ch. 27) et tout à fait populaire par Zorrilla dans son Don Juan Tenorio.

 

 

 

            On peut difficilement parler de strophes de 11 et de 12 vers. Reste à voir un type de strophe dont la particularité est qu’il n’a pas un nombre fixe de vers :

 

VIII) Les stances (estancia, en esp.)

            Les estancias espagnoles sont une adaptation des stanze de la poésie italienne et, notamment, des canzone de Pétrarque. D’où le nom de canción petrarquista donné à un poème composé de stances. C’est une strophe très libre fondée sur l’alternance d’hendécasyllabes et heptasyllabes. Le nombre de vers est variable, généralement entre 13 et 15, pour la poésie espagnole et, en tout cas, toujours supérieur à 10. Si le nombre est variable, l’architecture de la strophe, elle, suit une organisation interne rigoureuse axée sur 3 parties fondamentales (I. Fronte ; II. Volta et III. Coda) dont l’extension et les composantes (piedes et versos) sont variables. Voici un exemple de structure assez minimaliste :

 

 

A                            |

B       piede 1         |

C                            |

                               |           FRONTE

B                            |

A       piede 2         |

C                            |

 

C                            |           VOLTA

 

D                            |

D       verso 1         |

E                            |

E       verso 2         |           CODA

F                            |

E       verso 3         |

F                            |

 

            On verra d’autres cas de figure dans le chapitre sur le poème appelé canción petrarquista.